Une année atypique.
Cette année nous avons connu des saisons plutôt atypiques. Un hiver très doux, un printemps humide qui ne pouvait pas favoriser le rôle des insectes pour la pollinisation, un été tardif, mais long et sec, et, enfin, une ouverture d'automne confirmant la sècheresse de l'été.
L'effet de ces saisons, plutôt atypiques, se retrouve dans le niveau de nos cours d'eau qui attendent de fortes précipitations pour sortir de l'étiage.
Les couronnes des piles du pont, en général, en octobre sont recouvertes par les eaux de la Dordogne. Ces deux sympathiques Seine & Marnais, qui ont eu un coup de coeur pour le Périgord en général et Siorac en particulier, ont profité des dernières journées où l'on pouvait se passer de chauffer pour jouir de l'agrément de leur résidence d'été, avant de repartir vers leur Brie nangissienne. Ils sont venus adresser un petit salut à notre Dordogne avant de la quitter. Photo Pierre Fabre.
Un pont chargé d'histoire. Le pont dit de Siorac, véritable merveille de génie civil, conçu quand l'Ancien Régime se préparait à vaciller vers la République, chevauche la Dordogne depuis plus d'un siècle et demi. Il a été érigé quasiment en même temps que celui de Grolégeac, Domme et de Campagne. Ce pont, pendant quelques années, a été à péage avant d'être rendu libre d'accès. Placé sous la protection de la Vierge il a néanmoins souffert des furies de la Dordogne, à l'époque elle n'avait pas de barrages régulateurs, mais il ne fut pas emporté comme les ouvrages précédents... peut-être aussi grâce à la technicité de ses concepteurs et constructeurs.. C'est en 1957 que lors de la fête aoutienne de 1957 on célébra son centenaire. Ce lien entre les deux rives de la Dordogne a, tour à tour, été un ouvrage de la R.D n° 11, route Périgueux-Cahors qui épousait, très approximativement, l'itinéraire de la voie romaine. Elle prit, plus tard, en 1930, rang dans les routes nationales avec le numéro 710, mais cette route s'effaçait au bénéfice d'autres routes nationales, dans les troncs communs de l'agglomération pétrocorienne de Chancelade à St Laurent-sur-Manoire , R.N 139, R.N 21 et R.N 89, du Bugue à La Faval, écart du Coux, R.N 703, et enfin de Mazeyrolles à Loubéjac, R.N 660. La tradition de numérotation des routes voulait que, sauf exception, on retienne celle qui avait le numéro le plus petit. Depuis une bonne quarantaine d'années nos technocrates, qui savent toujours à inventer de coûteuses dépenses inutiles, ont voulu déclasser les routes nationales avec, forcément, une renumérotation à la clé et, cerise sur le gâteau, ont su déporter l'assiette de la'ancienne R.N 703 sur l'autre rive de la Dordogne. Cela a fait que le pont de Siorac est passé de la R.D 11 à la R.N 710, puis à la R.D 710 et enfin à la R.D 703. Tant que le vivier des dépenses inutiles ne sera pas éradiqué les technocrates sauront trouver d'autres pistes à exploiter!
Ce pont, à peu de chose près, a été érigé là où jadis existait le Gué de Siorac qui a connu des franchissements historiques. Le duc dedes siens,, sur ordre de Waiffer, tentant d'échapper aux hommes de main de Pépin le Bref, au printemps de 768 est passé par là avec succès. mais le 2 juin 768, il est finalement rattrapé dans la Double et tué par Waratton un des soudards de Pépin. Au début d'octobre 1562 Blaise de Lasseran de Montluc, catholique, ivre de sang et avide d'en découdre avec Symphorien de Duras, capitaine protestant, passa, aussi, par ce gué pour assouvir sa furie haineuse du i9 octobre 1562 dans les plaines de Vergt.
Avec 6700 mètres de plus !
Le Tour de France revient en 2017 chez nous. Cela fait toujours plaisir de voir la grande boucle.
Qu'il soit, subjectivement, autorisé de regretter que cette course ne passe pas par Belvès en empruntant la RD 710 au départ de Siorac, puis en atteignant Belvès par la RD 53, et rattrapant Cadouin par la RD 54!
L'écart de 6,7 Km aurait permis de saluer le sillon de la Nauze et Fongauffier, de valoriser l'éperon de Belvès et d'adresser un petit coucou à Capelou et au Camp de César.
L'itinéraire retenu, par Le Buisson, aussi respectable qu'il soit, avec la côte de Cadouin, à mon humble avis, au niveau des images, sera moins prestigieux.
http://www.sudouest.fr/2016/10/18/tour-de-france-le-parcours-detaille-de-l-etape-perigueux-bergerac-2539163-1980.php
C'est déjà très bien de voir le Tour revenir chez nous. Attendons le pour notre plus grand plaisir.
La page d'histoire évoquée par Gérard Rebeyrol.
Animer une causerie, lors d'un après-midi d'octobre chaleureusement ensoleillé, paraît être une tentative hasardeuse.
Gérard Rebeyrol, un passionné du monde ferroviaire comme il y en a bien peu, est bien un habitué des conférences sur ce thème mais, pour la première fois, il en fut l'animateur. Force fut de reconnaître qu'il ne fut pas brillant mais brillantissime. Parler d'un passé tout à fois lointain, puisque pour l'essentiel il disserta de l'époque de la construction de la ligne qui mit en relation le pivot de la Seine au cours supérieur de l'Adour, mais qui, à l'échelle du temps, parait être l'espace d'un court moment dans la marche de l'humanité n'est pas une mince affaire.
L'exposé de Gérard se focalisa donc, surtout, sur cette période qui se situe en aval de l'Étoile Legrand, actée le 11 juin 1842, et en amont du plan Freycinet, loi du 17 juillet 1879, où les bâtisseurs de la ligne ont œuvré pour implanter la ligne qui s'invite dans le sillon de la Nauze.
Gérard se lança dans une kyrielle de détails. Les pentes, les dénivelés, la problématique de monter l'eau de la Nauze au château d'eau de la gare par la machine fixe, ces deux ouvrages n'ont pas survécu à la dernière guerre, l'exploit d'ériger un viaduc en courbe de plus de 300 mètres à Larzac, la difficulté d'atteindre pour les ouvrages un sol dur pour éviter tout effondrement et, in fine, la prouesse de génie civil de la percée du souterrain de Latrape.
Gérard confia de tout petits détails. Ils ont toute leur pertinence pour la vie à long terme d'une ligne qui, 153 ans après son inauguration, ne manque pas de rappeler la technicité de la génération à laquelle nous la devons.
Les gares de Belvès et Siorac, bien entendu, ne furent pas oubliées avec les particularités de la "niche Déjean" qui a nécessité l'implant de quatre plaques tournantes pour l'atteindre.
Gérard fut prolixe, certainement, mais toujours il employa un langage simple balayant les terminologies qui relèvent du vocabulaire exclusivement technique et professionnel. Il décrypta bien des points qui échappent aux néophytes.
Cette causerie fut, peut-être, un peu longue mais à la fin ses auditeurs en auraient presque redemandé. Il était un peu dommage de ne faire que survoler cette merveilleuse exposition où l'on trouvait des agrès d'un autre temps, des documents d'une précision extraordinaires rappelant que le chemin de fer d'aujourd'hui s'il est moderne et performant est l'héritier de générations méticuleuses et ô combien méritoires.
Il faut absolument souligner que cette causerie fut étayée de la saisissante exposition photographique de Bruno Marty. Bruno va être découvert, ou redécouvert avec sa "Virée romantique" autour des ponts et viaducs de la Vallée de la Dordogne, exposition accessible Porte de la Vézère au Bugue du 20 au 30 octobre.
Cette année l'exposition pour les journées du patrimoine n'a pu être finalisée. Rendez-vous est pris, pour l'an prochain, pour celles et ceux qui n'ont pas su ou pu venir samedi.
Le fiasco total et sans appel de ce blog.
C'est un tout petit heptagone qui, ce 14 octobre, servait de contour à la réunion des blogs. C'est dire qu'en accueillant seulement six personnes pour ce quatrième et ultime rendez-vous des lecteurs de Fongauffier-sur-Nauze et de Val de Nauze le fiasco fut total et sans appel. L'objectif, plus que modeste, d'atteindre, au minimum, une douzaine de présents sur quelque 260 inscrits s'avère loin, très loin d'être atteint.
Il paraît donc naturel d'en tirer l'enseignement. Ces liens, s'ils sont regardés par certaines et certains, sont bien loin de justifier d'y consacrer une fin d'après-midi. Pourquoi donc continuer à les faire vivre au quotidien! Manifestement ils n'ont motivé qu'une demi-douzaine de lecteurs et cinq courriels d'excuses, dont celui d'une personne qui devait subir une intervention chirurgicale, cette inconnue je la salue et la remercie de sa délicate attention, et un message d'oubli.
Je sais très bien que, quelles que soient la date et l'heure, c'est toujours, ce jour là et à cette heure là que l'on ne peut venir même si le vendredi, en fin d'après midi, paraît le moins sollicité.
Que tout le monde se rassure je ne cherche pas à dire que certaines et certains auraient pu venir. C'est le naturel du bénévolat de constater qu'il est bien difficile de "faire bouger" les gens même -et surtout- quand il n'y a rien à débourser. On est bien trop pris, de toutes parts, par les agendas chargés et surchargés.
Revenons sur le "décennat" de ces liens. Au départ il s'agissait de porter l'espoir de titiller les forces vives de ce Val de Nauze afin de tenter de faire émerger une idée fusionnelle des deux berges de la Nauze pour corriger la perversité historique de communes au découpage complexe qui, a priori, auraient tout intérêt à converger. Le catalyseur… peu importe! Il faut savoir briser l'égocentrisme de chapelle et s'unir pour éviter de disparaître mais, là, surgit le problème majeur... ce serait au bénéfice de qui ? Une écharpe c'est trop souvent la concrétisation d'une affirmation personnelle, par oppposition à la collégialité, et, trop souvent aussi, c'est l'ambition plus ou moins discrète de toute une vie.
Les autres ambitions du blog, au départ il n'y avait que Fongauffier sur-Nauze, ce fut de promouvoir la vie locale, entre autres, accompagner les félibrées de Villefranche et de Belvès, souligner les aménagement sagelacois au niveau du foyer, les travaux du bourg de Fongauffier, l'érection de la maison commune de Monplaisant, les centenaires de l'aéroclub et du rugby, le cent-cinquantenaire du chemin de fer, le cinquantenaire de la Troupe de Sagelat et bien d'autres et multiples regards.
Le blog a été, aussi, l'occasion par le truchement des anniversaires de connaître un peu mieux les personnes de notre entourage, notamment -et surtout- celles qui, dans un désintéressement total, oeuvrent pour la collectivité. Les pages de ce blog ont, également, accompagné certains des nôtres, qui, pour toujours, nous ont échappés. Pour ce soulignement délicat, au regard d'une vie, il paraît parfois nécessaire d'être autorisé par les familles. Cette circonspection m'a valu un cinglant et humiliant refus d'une famille... je le respecte. Logiquement bien des articles ont mis en relief le devoir de mémoire lors des cérémonies du 11 novembre, 19 mars, 8 mai, 18 juin et même, parfois, en "s'expatriant" ; Le Canadier, Pont de Lavera et autres.
Revenons sur la réunion. Il n'y avait certes pas la quantité mais la qualité, elle, était au rendez-vous. Quelle était, ou aurait dû être, la trame de cette réunion. L'objectif était de rassembler les critiques, de mesurer les insuffisances et de voir ce qui pouvait être amélioré. Avec aussi peu de participantson on ne pouvait qu'admettre l'échec total. On est donc parti sur des pistes hors jeu.
Serge, un nouveau partenaire de notre bassin de vie, ô combien actif, bien qu'il réside sur l'autre rive de la Dordogne, a fait le déplacement pour venir témoigner de ce qui l'unit à notre cercle de "Nauzéens". Serge, en grand sage, a fait part, selon lui, d'un point qui a pu chagriner quelques blogueurs, à ma connaissance deux familles, et les amener à quitter le blog à cause de la partialité qui s'en dégage. Le tour de table était unanime pour plaider sur le contournement de Beynac... ce qui, bien entendu, n'a pas du tout été l'axe de divers articles de cette année.
L'intention dominante était de soumettre aux présents l'intention de supprimer Fongauffier-sur-Nauze et Val de Nauze pour créer Terres de Nauze. Fongauffier-sur-Nauze souffre d'un côté réducteur, Fongauffier n'est qu'un hameau certes chargé d'histoire, et Val de Nauze peut, éventuellement, se prêter à une possible confusion de micro-détail géographique. Terres de Nauze, terminologie plus assembleuse, serait parfaitement neutre et ne favoriserait aucune commune ou lieu-dit du bassin de vie.
Un mini-groupe de 7 personnes ne peut raisonnablement décider pour un ensemble bien plus important. Fongauffier-sur-Nauze et Val de Nauze disparaîtront, au plus tard, d'ici la fin de l'année. Un sondage sera proposé au lectorat pour l'adoption ou le rejet de Terres de Nauze et après... nous aviserons.
Il est bien certain que le ressort est cassé.
J'en termine avec une vieille maxime occitane "Adara ieu sei las" imparfaitement traduisible par "Maintenant je suis fatigué".
Un grand merci à :
Jean-Bernard Lalue qui a autorisé cette réunion dans la salle des associations de Monplaisant.
Marie-Claude Ribatet, bibliothécaire bénévole, qui est venue ouvrir la salle et qui a bien voulu participer à la réunion.
Dominique, Joël, Alain et aux deux Serge qui ont activement apporté leur point de vue.
Aux personnes qui ont adressée un courriel ou un message d'excuse.
Sylvie la dévouée correctrice qui a, bien souvent, suivi les textes.
Tous les contributeurs de communiqués ou de messages des associations qui ont permis au lectorat de connaître leurs manifestations.
Un merci appuyé à Bernard Malhache qui a, bien souvent, par ses supports photographiques de qualité immanents aux manifestations locales rehaussé celles-ci.
Un autre merci appuyé à Bruno Marty pour ses images exceptionnelles ainsi qu'à Nicolas Escurat.
Claudine Le Barbier pour ses tribunes.
J-Pierre Riehl et Dominique Buisson pour les informations passées des animations sioracoise…
... et à toutes celles et à tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, ont fait vivre ces liens par leur lecture, leurs commentaires ou le "bouche à oreille".
Les diplômés de Pierre Fanlac
PAYS de BELVÈS
Ce samedi 15 octobre, pris par d'autres occupations, je n'ai pas pu me rendre à la mairie où les anciens du Collège Pierre Fanlac ont reçu leurs diplômes D.N.B et C.F.G; en clair diplôme national du brevet et certificat de formation générale. Beaucoup voient dans ces diplômes la transposition de l'ancien brevet des collèges, lui-même relayant l'ancien brevet d'enseignement du premier cycle.
Les esprits acerbes qui, bien entendu, se croient autorisés à émettre de cinglants jugements de valeur au vitriol, aussi injustes que déraisonnables, sur les cursus scolaires d'aujourd'hui affirment que ces diplômes ne valent plus ceux d'antan et que de leur temps on apprenait bien des choses, on savait écrire, etc. Ces mêmes "censeurs" n'ont certainement pas connu les mêmes programmes mais, globalement, étaient-ils plus à même d'interpeller les problématiques de leur temps que ces jeunes d'aujourd'hui, avec les leurs! Ils manipulent l'informatique et certains ignorent, peut-être, comment on pose une simple règle de 3 mais approchent la problématique en se servant du coefficient de proportionnalité.
Photo © Bernard Malhache.
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Photo © Bernard Malhache.
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Photo © Bernard Malhache.
Photo © Bernard Malhache.
Photo © Bernard Malhache.
Photo © Bernard Malhache.
Photo © Bernard Malhache.
Photo © Bernard Malhache.
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Photo © Bernard Malhache.
Photo © Bernard Malhache.
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